mercredi 17 février 2010

AF 111- 16 février 2010 : Better City, Better Life !

Tu es belle comme le ciel et la terre
... Alors forcément un jour,
il faut partir : laisser vacant filer haut, et droit ?

Cet autre jour justement j'ailais enfin la chercher
belle chemise abandonnée, à ce pressing - teint asiatique
un plastron, deux manches - blanche à rayures je ne sais quoi
façon éclat blanc du strobe light en bout d'aile

Alors quand ça te prend des fois, de faire 'brrrrrmmrrr' avec la bouche en écartant les bras, commencer à courir en regardant le ciel après de si longues semaines... Voilà : c'est la 3ème occurrence du visa chinois
placardé ce coup-ci page Vingt et Un, comme 'LIMOUSIN'

- loutre, sanglier, ragondin -

et avec ce nom de poulet genre # D92572565

avec ça et une petite valise bleue métal, signée d'un autre nom
écharpe en bandoulière, la mémoire, et les gens
on file retrouver des températures hivernales
part faire le plein d'appels manqués à...
La valise se ferme avec trois bidules, clic, clac et cloc, et dedans !
Plein de photons meurtriers et pas un instant, pas un regard, pas un risque
tu prends le temps de cliquer 100 fois sur modifier
éh, quoi?, le trac!, la matière, le backbone, comme à SHAN il manque toujours au moins un bout du verbe***

Re-clic. Re-Modifier. C'est bien, voilà, voilà :
l'ordinateur,
l'ordinateur,
l'ordinateur..., un écran bleu 'ouinedoze'
un peu du bleu tapis des taxiway autour du T1 : Roissy-en-France
pis dans les yeux encore quelque reflets, feux multicolores,
on sait que trop parler tarit le flot des mots ? Se taire, oui, mais alors il faut bien fermer sa gueule ! Et tous ces morts taiseux et leurs sourires entendus...

Bref, mais le bleu, c'est bien.
On repeindrait de cette couleur, un jour de crue
passé à démêler l'implicite, et l'explicite, dans un élan de révisionnisme muséologique, tac à gauche, hop à droite, bientôt corrigée, merci qui
Là c'était TongLi, je ne m'en souviens pas bien, alors on me l'a soufflé
les estampes rincées au blanc raide, kam pèï, tchin tchin
et le jardin plein de lingams ? Ici on fêtait le printemps glacé,
viens contre moi
à coup de sévères sexual intercourses
et petites gorgées de 白酒 !

Voilà. Et au fil du voyage
comme n'importe quel pays riche, laissant filer les dépenses, galopant en taxis, s'endetter toujours bonne idée, moche bilan, additions impossibles, un plus un moins un ? On les attache en rouleau serré, par centaine ça fait toujours du bruit
papier rouge des pétards, profitons, dans la fumée épaisse pour faire feu de tous les artifices, et mystère
à l'heure de manger je crois, lumière jaune des taxis
et 臭豆腐 : le tofu en folie ! Very, very delicious.

Du matin au soir, moi j'ai trouvé quelques graines
et laissé mes yeux au niveau du plateau de table, regard
qui tourne, tourne. Ensuite on a invité les morts à table
je me souviens plus très bien et j'en ai mangé un, en entier. Sans pleurer ensuite, pas même en cas d'accident de ravioli - "une chute est un accident."

Bon, c'est n'importe quoi cette histoire
le bonhomme complètement largué referme ses bras sur tout ça écran basket fusée aéroplane dim-sum et tout ce qui s'échappe largué re-largué
voici les couleurs de la fin. Puis bientôt, le retour au bled
baskets noires taille 43 rayures rouges et bleues

"les cars Air France sont à votre disposition"
myriade de feux rouges aux embouteillages du matin
lapin ou tigre ou rat, je ne sais plus déjà...

Enfin ici. Avec les soirs, pour dormir
et les week-end, pour se reposer
toute la vie, pour travailler

Comme un avion sans aile
J'ai chanté toute la nuit
Et j'ai chanté pour celle

Qui m'a pas cru toute la nuit


Même si j'peux pas m'envoler

J'rai jusqu'au bout

Je veux jouer

Même sans les atouts